Sur les quais du spatioport d’Eibon, il n’est pas rare d’apercevoir un docker équipé d’un imposant exosquelette. Conçu dans les ateliers de Savareen à partir de pièces récupérées sur des droïdes et des modules de chantier impériaux, cet appareil amplifie la force de son utilisateur et transforme un simple ouvrier en véritable colosse mécanique.

Un outil indispensable au déchargement
Le spatioport reçoit quotidiennement des cargaisons de minerais, de réacteurs et de caisses trop lourdes pour être manipulées à la main.
- Châssis motorisé : structure articulée renforcée en duracier léger.
- Bras hydrauliques : capables de soulever des charges dépassant plusieurs centaines de kilos.
- Pinces multifonctions : interchangeables, elles permettent de saisir aussi bien une caisse qu’un élément de coque de vaisseau.
L’exosquelette réduit considérablement le temps de manutention et limite les accidents, offrant à Eibon une cadence de déchargement compétitive face à d’autres ports de la Bordure Extérieure.

Une interface homme-machine optimisée
Le pilote prend place dans un cockpit rudimentaire mais efficace :
- Écran translucide affichant cibles et points de saisie.
- Commandes manuelles à double levier, reliées directement aux bras mécaniques.
- Système gyroscopique intégré dans les jambes de l’exosquelette pour stabiliser l’opérateur, même sur les dalles irrégulières du spatioport.

Une conception locale et évolutive
Comme beaucoup de technologies sur Savareen, ces exosquelettes ne suivent pas de schéma unique. Chaque appareil est unique, adapté aux besoins du porteur et construit avec les ressources disponibles. Certains modèles sont équipés de chaînes de levage supplémentaires, d’autres de modules de communication pour coordonner les opérations.
Leur esthétique brute témoigne du pragmatisme des habitants d’Eibon : recycler, assembler et innover pour survivre et prospérer.
Une silhouette familière du spatioport
Ces exosquelettes sont devenus l’un des symboles visuels d’Eibon : une silhouette humanoïde, mécanique et massive, avançant lentement entre les cargos.
Ils incarnent l’alliance entre l’ingéniosité locale et la puissance mécanique, et participent à la réputation d’Eibon comme un nœud logistique aussi surprenant qu’efficace.