Au détour d’une ruelle animée de la ville d’Eibon, un parfum épicé flotte dans l’air. C’est le restaurant de Korzu, une cantina à la réputation bien établie parmi voyageurs, colons et contrebandiers de passage. Ici, on ne vient pas seulement pour manger, mais pour vivre une expérience culinaire et sociale unique.
Le maître des lieux : Korzu
Korzu est un cuisinier hors pair, originaire d’un petit village côtier de Savareen. Sa spécialité ? Transformer des ingrédients modestes en plats surprenants. D’un caractère jovial mais exigeant, il veille à ce que chaque assiette reflète l’âme d’Eibon : un mélange de débrouille, de tradition et d’inventivité.
Un plat typique : le Ragoût de Sabrelune
Le mets emblématique de sa carte est le Ragoût de Sabrelune. Préparé à base de :
- poissons séchés de Savareen,
- algues locales finement épicées,
- racines caramélisées du désert,
- et un bouillon teinté d’une poudre minérale bleutée,
ce ragoût développe une saveur iodée et légèrement sucrée, très appréciée après une longue journée dans le sable ou sur les quais.
On dit que les voyageurs qui goûtent au ragoût retrouvent instantanément des forces… et parfois même le courage de repartir dans le désert.
Le droid serveur : XR-77 dit “Zéro”
Aux côtés de Korzu, un ancien droïde assassin reconverti serveur attire l’œil des clients. Baptisé XR-77, mais surnommé affectueusement Zéro, il a troqué ses protocoles de traque pour ceux du service en salle. Sa voix métallique annonce les plats avec une précision militaire, et son efficacité à porter plusieurs plateaux en même temps est redoutable.
Malgré sa nouvelle fonction, certains jurent qu’il garde encore des réflexes de son passé : il ne supporte pas les bagarres dans le restaurant, et un simple geste brusque de sa part suffit à calmer les fauteurs de trouble.
Une escale incontournable
Le restaurant de Korzu n’est pas seulement un lieu pour se restaurer. C’est un espace de rencontres, d’échanges et de rumeurs. On y parle affaires, on y noue des alliances, et parfois… on y cache des transactions moins légales, sous couvert de partager un bol fumant de ragoût.
À Eibon, il y a des tavernes, des cantinas et des marchés, mais il n’y a qu’un seul Korzu.
