Le port de Savareen – Entre mer, sable et acier

Sur la côte accidentée de Savareen, là où la mer turquoise se brise contre les quais en pierre, s’élève un port animé, véritable carrefour entre les colons humains, les pêcheurs Quarren et les innombrables voyageurs de passage. Dans un monde où le désert règne, la mer est une promesse de subsistance et d’échanges, et le port est son cœur battant.

Les bateaux Quarren – Gardien de la subsistance

Deux imposants navires de pêche dominent le quai. Inspirés des modèles traditionnels Quarren, ils ont été adaptés pour naviguer dans les eaux parfois houleuses de Savareen. Ces embarcations, robustes et fonctionnelles, servent à ramener :

  • du poisson et des crustacés,
  • des algues comestibles,
  • et parfois des épaves métalliques, arrachées aux fonds marins pour être revendues aux récupérateurs.

La cale des bateaux, vaste et modulaire, permet non seulement le stockage de denrées mais aussi de marchandises plus discrètes… car le port de Savareen a toujours eu un parfum de contrebande.

La grue quadripode – Héritage impérial recyclé

Sur le quai trône une silhouette familière aux vétérans des guerres impériales : un TB-TT (AT-AT) transformé en grue portuaire quadripode.
Initialement conçu comme machine de guerre, le quadripode a été partiellement démantelé et réassemblé pour lever des cargaisons lourdes, déplacer des conteneurs, et charger les cales des navires.
Son imposante carcasse métallique, rouillée par le sel, incarne parfaitement l’esprit de Savareen : recycler les vestiges de l’Empire pour bâtir une économie locale.

Le marché du quai

Le port ne se limite pas aux navires : le long des quais, des étals s’alignent sous la lumière blafarde des lampadaires. On y trouve :

  • poissons fraîchement débarqués,
  • fruits et légumes cultivés dans les rares oasis,
  • pièces mécaniques et outils de fortune,
  • armes de récupération, discrètement proposées aux voyageurs de confiance.

Quarren, humains, Twi’leks et autres espèces de passage se pressent dans un brouhaha mêlant cris de marchands, odeur d’iode et claquements des coques contre les quais.

Un carrefour vital

Le port de Savareen est plus qu’un simple lieu de commerce : c’est un point d’équilibre entre la mer et le désert. Les navires y assurent la subsistance, la grue quadripode permet la manutention lourde, et les marchés garantissent l’échange, légal ou non.

Pour les habitants, c’est aussi un lieu de rencontre, de rumeurs et parfois de conflits, mais toujours un symbole de résilience et d’adaptation. Dans l’univers de la Bordure Extérieure, peu de ports parviennent à incarner aussi bien cette alliance improbable entre tradition, récupération et survie.

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