Le Dragon de Sirrath

(Extrait des Archives naturelles d’Eibon – Savareen, Bordure Extérieure)

Autrefois maître incontesté des plaines de verre et des massifs de Sirrath, le Dragon de Sirrath était un lointain cousin des légendaires Dragons Krayt de Tatooine. Adapté aux conditions extrêmes de Savareen, il possédait un corps long et souple, cuirassé d’écailles sombres aux reflets bleutés, rappelant la teinte du sable vitrifié après les tempêtes ioniques.

Le dragon de Sirrath

Solitaire et farouche, le Dragon de Sirrath creusait d’immenses galeries dans les falaises dominant la Mer de Verre. Il n’en sortait qu’à la tombée des deux soleils pour chasser, laissant derrière lui d’énormes sillons dans la poussière minérale. Ses hurlements, profonds et vibrants, résonnaient à travers les vallées de silice : un cri d’une puissance telle qu’il pouvait faire trembler les structures d’un spatioport à plusieurs kilomètres.

Les plus anciens spécimens atteignaient des dimensions colossales : jusqu’à quarante mètres de long pour les mâles dominants. Leurs crânes massifs, ornés de quatre cornes recourbées vers l’arrière, sont parfois retrouvés partiellement enfouis sous les dunes ou sertis dans les parois vitrifiées des canyons. Ces squelettes fossilisés sont aujourd’hui les seuls témoins tangibles de leur existence.

D’après les chroniques anciennes, la disparition du Dragon de Sirrath coïncida avec la Grande Sécheresse de Verre, lorsque les tempêtes ioniques anéantirent les dernières oasis du sud. Quelques nomades jurent encore voir, certains soirs, des ombres titanesques glisser sous le sable au crépuscule. Aucun témoin, cependant, n’a jamais survécu pour confirmer ces récits.

Le dragon renferme en luiun trésor : des perles de couleur bleu, très rare. Ces perles sont des nodules de pierre qui permet au dragon de broyer les aliments ingérés. Au fil de sa vie, en fonction du lieu de vie, certaines pierres, se recouvrent d’une pellicule de matière. Ici, sur Savareen, l’Azuryth minéral très présent dans le solse retrouve un peu partout par exemple sur au sein des plantes ou même dans les muscles de certains animaux par exemple le Nahr’Luun.

Les perles de dragon

Ces perles sont convointées par les Tuskens, ce qui permet à la tribut de faire des échanges commerciaux.

Un gros plan sur la crâne

Les naturalistes d’Eibon restent partagés : pour certains, l’espèce s’est éteinte depuis des millénaires ; pour d’autres, les Dragons de Sirrath se seraient réfugiés dans les profondeurs minérales de Savareen — là où la chaleur, le silence et la pierre gardent les secrets du monde d’avant.

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